Félicitation à Jean-Baptiste DELALANDE qui a obtenu son PPL.
Entre des obligations professionnelles s’intensifiant et l’arrivée d’un enfant, il maintenu le cap pour y arriver. Nous lui souhaitons de très bon vols.
Voici comment il a vécu sa formation:
« Je me suis lancé en 2021 au vol moteur, après une dizaine d’années de vol en planeur, car cette activité était un peu trop chronophage pour ma nouvelle organisation familiale (naissance des enfants). Ingénieur chez Dassault Aviation, je me suis orienté assez naturellement vers l’ACDIF, conseillé par des collègues pour les liens avec notre société, mais aussi pour le parc machines.
Volant en planeur à Beynes, il m’a été assez confortable de débuter l’avion à Chavenay, car on partage à peu près le même local et les repères sont faciles à retrouver. J’ai eu la chance d’avoir une formation variée, débutée avec Romain de Catalogne, poursuivie avec Pierre Malard, et terminée avec Eric Bonjean (qui avait également fait mon premier lâcher à l’été 2021), sans compter les conseils et la confiance de Tanguy et Jean-Michel Betoulle. J’ai volé principalement sur Lionceau, à part quelques vols sur DR400 au début quand les Lionceaux étaient en panne, mais je n’ai pas trop accroché à cette machine trop stable.
C’est François Sautet qui m’a examiné sur Lionceau lors de mon test PPL (il m’avait également lâché navigation), j’ai particulièrement apprécié son professionnalisme et sa bienveillance qui m’ont permis de passer un vol agréable et instructif, malgré mon premier gros recalage à faire en navigation quand j’ai vu que j’arrivais à plusieurs kilomètres à l’ouest de mon point de survol. J’avais un peu moins de quarante heures de vol avec un moteur… et 270 sans.
Lors de mon instruction, je retiens surtout la très belle navigation « jeunes élèves » au-dessus de la Normandie proposée tous les ans par les instructeurs, où partant premiers de Chavenay en Lionceau, on ne s’est fait rattrapé par les seconds (F-HSOD) qu’en approche de Granville, qu’ils ont survolé sans la voir (à cause d’un banc de nuages), et que nous avons bien vue sous la couche… à 800 ft sol/mer avant de se dérouter. J’ai pris ensuite plaisir monter jusqu’à 3000 ft entre plusieurs couches de nuages fragmentés, avant de me convaincre de redescendre pour garder une bonne vue du sol lors du déroutement que j’avais choisi de faire en cheminement.
Mon PPL en poche, je prévois d’en profiter pour faire voler proches et amis, puis passer sur d’autres machines que le Lionceau, WT9, train classique, et pourquoi pas Vélis, pour le fun. Je pense aussi lorgner sur quelques sorties club l’année prochaine. »