| Description de l\'événement |
Pour effectuer un vol local en soirée, je récupère l’avion au parking de l’aéroclub, moteur chaud après un vol d’instruction effectué par Yves Descamps. J’échange rapidement avec Yves sur la météo du jour qui me confirme la présence de quelques grains bien identifiés. La visibilité étant très clair, je ne suis pas inquiet. Je fais le tour de l’avion consciencieusement, vérifie l’huile et retire les flammes. Monte dans l’avion et fait ma check liste complète.
Aligné en piste 10, je mets plein gaz, après un première phase de roulement, je vérifie les paramètres moteur et confirme que le badin est bien actif. À 100km/h, j’effectue la rotation et me mets en montée initiale.
A ce moment là je vois que le badin reste bloqué à 100km/h mais je suis bien conscient d’être dans les 140/150km/h. Je rentre donc mes volets et me reporte tout de suite en vent arrière piste 10 pour effectuer un complet.
J’effectue donc toute la phase de pilotage en gardant mes référentiels (assiette et puissance moteur) afin d’avoir une idée de la vitesse. Je garde scrupuleusement la trace du tour de piste et préparer ma machine en vent arrière avec 1 cran de volet, puis base et puis une finale à 2 crans de volets.
Une fois le seuil de piste dépassé et à quelques mètres du sol j’entends l‘alarme de décrochage, qui me confirme (enfin!) ma vitesse. Tout est ok, je me pose et roule au parking.
Ce vol aura durée 14min.
En rentrant, j’appel Yves pour le débriefer et l’informer. Je met un mot dans le cahier mécanique et dans le carnet de route de l’avion.
Par la suite Yves me confirmera que le mécanicien à mis un coup de soufflette dans le tube pitot qui a surement été bouché. Donc même en mettant les flammes et ayant un avion venant juste de voler, toute surprise au décollage est possible.
Fin du REX.
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