Un récit de notre infatiguable voyageur : Henri T.
Un périple Corse qui finalement se déroute vers l’Espagne. Merci Henri pour ton récit et photos ! RDV pris pour ton voyage en Corse !
J’avais reservé le KB, pour une viree en Corse du 3 au 7 juin, mais
qui a été reportée à l’automne au dernier moment.
Voulant quand meme partir, avec un ami des Sables d’Olonne on a decidé d’aller faire un tour en espagne, et de commencer par San Sebastian.
Email pour demander l’autorisation (car pas beaucoup de parking).
La reponse indique dejà le numero de la place de parking qui nous est attribuée, et aussi les consignes pour le roulage (finir de placer
l’avion à la main, moteur arreté).
Meteo très moyenne le lundi, arret 2 heures à Chartres pour attendre la fin des grains, puis enfin beau temps pour aller jusqu’aux Sables d’Olonne.
Passage à la pompe Total, recuperation du copain; puis direction La
Rochelle LFBH, qui est une etape necessaire juste pour ne pas devoir
payer de handling à San Sebastian: il faut arriver à LESO en venant
d’un aerodrome qui a des controles de police, sinon on doit payer
environ 200 euros de handling (mais evidemment personne ne nous a controlé à LFBH)
Enfin arrivée à San Sebastian LESO, après avoir survolé les iles de Ré
et Oléron, les Landes, le bassin d’Arcachon, la dune du Pyla, Biarritz
(qui aurait pu convenir à la place de La Rochelle, mais à Biarritz
ils n’aiment pas trop les VFR).
Superbe finale 22 sur la marina, un peu comme en 29 à Quiberon !
Soirée dans la vieille ville, tapas etc…
Le lendemain la meteo est très mauvaise sur toute la cote nord de
l’espagne, donc on decide d’aller à l’est, vers la mediterrannée,
il fait beau la bas.
On a envie d’aller à Ampuriabrava LEAP (Empuriabrava en catalan).
C’est un aerodrome privé, rien dans l’AIP.
Le très sympathique bureau de piste de San Sebastian appelle LEAP pour nous, pas de probleme pour se poser à LEAP, juste faire attention aux très nombreux paras.
On aurait bien voulu longer les pyrennées par le sud, mais impossible de quitter San Sebastian ailleurs que par le nord, cause plafond bien trop bas et pluies.
Donc on passera juste au sud de Biarritz, de Pau, de Tarbes, de Pamiers, et c’est seulement au sud de Perpignan que nous trouvons le beau temps pour franchir ce qui reste des pyrennées, vers le Perthus.
Posé à Ampuriabrava le soir; il n’y a personne !
Le lendemain, dès le matin, le twin otter et le beech n’arretent pas
d’emmener des paras venant de toute l’europe et plus loin.
Ballade dans cette petite ville marina, qui a des airs de Miami Beach,
un bateau devant chaque maison.
Le mercredi soir les previsions mto sont très mauvaises pour vendredi sur la France, avec des tempetes attendues.
On decide donc de rentrer jeudi, plutot que de rester bloqués ici.
Decollage de Ampuriabrava en s’intercalant entre les rotations du beech et du twin otter (la radio se fait avec leurs pilotes).
Retour sans probleme, avec un arret à Agen LFBA pour faire le plein,
et un autre arret aux Sables d’Olonne pour deposer le copain.
Finalement une ballade un peu courte mais bien depaysante.
Au total 13h49 heures de vol sur les 4 jours.
Skydemon comme d’habitude est très utile, pour la navigation sans carte papier, pour deposer les plans de vol, ou pour trouver une carte vac de Ampuriabrava.
Un vieux garmin gpsmap196 en secours, au cas où ma tablette
m’abandonnerait.
Mes photos sont ici: https://photos.app.goo.gl/ibXd
Henri T.